Comme chaque année, l’Ecole biblique et archéologique française de Jérusalem (EBAF) et le Studium Biblicum Franciscum (SBF) ont célébré ensemble leur dies academicus, ouverture solennelle d’une année académique commencée en réalité depuis le début du mois d’octobre.
Les Franciscains qui accueillaient cette année le dies academicus avaient invité pour la conférence principale le cardinal Zenon Grocholewski, ancien préfet de la Congrégation pour l’Education catholique. C’est en effet sous sa responsabilité comme préfet de ce dicastère que le Studium Biblicum Franciscanum fut érigé en Faculté de sciences bibliques et d’archéologie en septembre 2001. Dans son intervention, le cardinal a mis en évidence les caractéristiques fondamentales de la recherche biblique dans l’Eglise catholique : la foi, une herméneutique théologique, la recherche en Eglise et la fidélité au Magistère.
Fr. Rosario Pierri, ofm, et Jean Jacques Pérennès, op, respectivement doyen du SBF et directeur de l’EBAF ont ensuite donné des nouvelles de leurs institutions respectives. Le directeur de l’Ecole biblique a souligné le choix de l’EBAF de privilégier la recherche et l’excellence qui, outre les travaux personnels des divers professeurs, se déclinent à travers plusieurs initiatives récentes : le développement du programme de recherche La Bible en ses traditions (BEST), la mise en place d’un séminaire doctoral plus structuré et plus nourrissant pour les candidats au doctorat, les Lagrange lectures qui donnent la parole 3 fois par an à des biblistes de premier plan et l’organisation de colloques, comme le récent colloque autour du livre de Steve Mason, A History of the Jewish War.
Les franciscains ont aussi profité de cet événement qui accueillait de nombreux étudiants et professeurs pour rendre hommage au défunt archéologue Michele Picirillo, ofm (1944-2008) et présenter les travaux en cours pour la création d’un musée archéologique au sein du couvent de la Flagellation, dont deux premières salles, très belles, ont été inaugurées il y a quelques mois. L’an prochain, ce sera au tour de l’Ecole biblique d’accueillir le dies academicus.