– Mise(s) en œuvre(s) des Écritures –
Le splendide auditorium de l’École nationale des Chartes à Paris a accueilli les 4 et 5 décembre 2017 le deuxième colloque international de la Bible en ses traditions, co-organisé avec l’Université de la Sorbonne nouvelle (Paris III), l’Institut des Études Augustiniennes, l’École nationale de Chartes, le Centre d’études supérieures d’études médiévales de Poitiers et Domuni Universitas.
L’ordre du jour était très copieux (24 communications) et la participation des intervenants très internationale : France, Belgique, Suisse, Canada, Italie, Liban, Russie, Grande Bretagne, Israël.
L’ensemble des communications a fait apparaître la pertinence du projet de recherche BEST : mettre en évidence et “faire jouer” la polysémie du texte biblique en étudiant les divers niveaux de sa réception dans les différents champs du savoir : théologie, patristique, histoire de l’art, philosophie, littérature, droit et même… astronomie, avec une contribution brillante de notre collègue et collaborateur fr. Augustin Tavardon.
Au long de deux jours très denses, les chercheurs et universitaires invités ont montré combien le texte biblique est constamment sollicité dans leurs disciplines. Qui sait, par exemple, que le texte biblique a été beaucoup sollicité par l’École de Salamanque à la naissance du droit international ?
Nous avons eu un plaisir particulier à revoir et entendre plusieurs anciens assistants de l’équipe BEST de Jérusalem : Mathieu Beau, Luce Carteron, David Vincent.
Les Actes des deux colloques devraient paraître en 2020, avant un 3ème colloque annoncé pour 2021.
Une visite privée du département des manuscrits de la Bibliothèque nationale de France a, de surcroît, permis aux visiteurs d’admirer quelques splendides bibles anciennes, comme la “bible de saint Louis”, bibles qui donnent déjà à voir le jeu entre le texte et la glose que la BEST entend précisément poursuivre et développer avec les instruments et les méthodes d’aujourd’hui.