En ce début d’année, des étudiants et chercheurs viennent de rejoindre Jérusalem pour étudier à l’EBAF.
Venus des quatre coins du monde, leur diversité témoigne de la grande variété de parcours, de cultures, de statuts, d’origines et d’aspirations de ceux qui viennent étudier à l’école.
Pourtant, cette année, pour la deuxième fois consécutive, la rentrée s’effectue en temps de guerre. C’est donc une équipe particulièrement motivée et soudée qui s’est rassemblée au Couvent Saint-Etienne lors cette première phase d’exploration des ressources de l’EBAF et d’élaboration des projets académiques qui caractérise la session de rentrée.
Alors que le monde extérieur est marqué par la violence et l’incertitude, une fois de plus la bibliothèque constitue un refuge sûr et accueillant pour des chercheurs passionnés. Grâce à l’activité inlassable des catalogueurs et bibliothécaires, ils pourront profiter des 5 000 nouveaux ouvrages qui sont venus s’ajouter aux 460 000 volumes déjà présents sur nos rayons.
Photo : ÉBAF, Ordo Prædicatorum. Découverte de la bibliothèque par les nouveaux chercheurs.
Maintenir à flot la logistique d’une grande maison comme l’EBAF n’est pas une mince affaire en période d’instabilité, mais c’est dans un esprit d’équipe renouvelé que frères, sœurs, chercheurs et volontaires se réunissent encore aujourd’hui autour d’un objectif commun.
Lancée sous le patronage de Saint Jérôme, cette semaine de séminaire de rentrée nous a vu passer de l’ombre à la lumière. Des bombardements de la nuit à la sortie topographique du lendemain, ce sont la fraternité, la rigueur, la persévérance et l’enthousiasme qui ont resteront sans doute dans les souvenirs des nouveaux arrivants. À travers l’acquisition de nouvelles disciplines, sciences et techniques, chacun s’efforcera de mener à bien son projet, en dialogue avec les autres membres constituant la communauté académique.
Ainsi, nonobstant les circonstances, nous sommes résolus à poursuivre la mission qui nous est confiée : contempler et transmettre ce qu’on a contemplé. Car comme l’affirme un jeune chercheur le soir de son arrivée en dépit de la situation « C’est une grâce de venir étudier ici ».
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