Les années se suivent et ne se ressemblent pas ici à l’Ecole Biblique.
Cette année, nous avons la chance d’avoir parmi nous une chercheuse doctorante spécialisée sur l’Empire Perse achéménide, ainsi qu’un bibliothécaire passionné par l’Iran et l’Empire Perse.
Ensemble, ils ont organisé une soirée Norouz, pour célébrer le nouvel an iranien !
Le jour de l’équinoxe du Printemps, entre le 20 et le 21 Mars, les iraniens célèbrent la nouvelle année de leur calendrier solaire.
Cette célébration, qui prend ses racines dans le zoroastrisme, est calée sur le calendrier solaire. C’est un des symboles importants de la spécificité du monde iranien, remontant à l’Antiquité.
Appelée Norouz, qui signifie nouveau jour , cette fête célèbre le retour de beaux jours et le réveil de la nature. Elle n’est, bien sûr, pas sans rappeler l’importance du lien qui unie l’homme à son environnement.
En Iran, et plus largement dans ce qu’était l’Empire Perse, les festivités de Norouz débutent plusieurs jours avant: on fait germer des graines de légumineuses pour célébrer la nature, on dresse une table ornée de 7 objets commençant par la lettre “s”. Sans oublier Sharshanbe Suri , la cérémonie du feu, où les participants sautent au-dessus, dans une démarche de purification.
Les iraniens du monde entier commémorent encore aujourd’hui cette fête. Fête qui a survécu à la fois à la conquête islamique de la Perse au 7e siècle et au déclin du zoroastrisme.
Mitchka et Thomas nous ont ensemble présenté l’histoire, les origines, les coutumes de cette fête et plus largement de toute une civilisation ! Merci, et Norouz Mobarak !
C de G.