Au-delà de la messe consulaire, une spécificité de Jérusalem, la Solennité de la Saint Étienne est d’abord un événement spirituel.
A l’École biblique et archéologique française de Jérusalem, loin d’être la commémoration d’un événement passé, nous célébrons le témoignage bien vivant du premier martyr de toute l’Eglise. C’est en effet, sur le lieu attesté du martyr du diacre Étienne que l’ÉBAF a été fondée en 1890.
S’il est très traditionnel de bâtir un sanctuaire sur le lieu d’un martyr, il est plus original d’y construire une école. En parlant de l’Ecole biblique, on peut parfois oublier qu’elle fut déli bérément construite sur les fondations de la basilique édifiée par l’Impératrice Eudoxie au Ve siècle. Ce choix illustre le lien ontologique entre l’étude, forme de contemplation, et son enracinement dans le témoignage fidèle, qui peut aller jusqu’au don de sa vie.
Photo : ÉBAF, Ordo Prædicatorum.
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Photo : ÉBAF, Ordo Prædicatorum.
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Étienne, premier diacre choisi par les apôtres, contemple son créateur sans renier la création. Au cœur de la violence, il fait le choix de chercher jusqu’au bout à suivre les pas de Jésus Christ, mort et ressuscité pour nous sauver.
Photo : ÉBAF, Ordo Prædicatorum.
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Photo : ÉBAF, Ordo Prædicatorum.
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Au lendemain de la joie de la Nativité, le sang d’Étienne répandu sur les pierres de Jérusalem nous rappelle qu’aujourd’hui plus que jamais nous avons besoin d’être sauvés. Face à la haine et à la violence de celles et ceux que la peur pousse à tuer, Étienne, librement, choisi d’aimer.
Photo : ÉBAF, Ordo Prædicatorum.
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Photo : ÉBAF, Ordo Prædicatorum.
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C’est cet amour lucide de Dieu pour l’humanité que le protomartyr nous invite à partager.
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