Au cœur de Jérusalem, au pied de la vieille ville, se dresse la Basilique Saint-Étienne, siège de l’École biblique et archéologique française. Ici se mêlent récits bibliques et vestiges archéologiques. Un lieu où la recherche et la contemplation se rencontrent dans un dialogue continu entre la raison et la foi. Archéologues, épigraphistes, biblistes, chercheurs, étudiants, volontaires, travaillent à perpétuer cet engagement centenaire.
Poussez les portes du couvent Saint-Étienne et rencontrez les piliers discrets mais essentiels qui œuvrent à son bon fonctionnement : les sœurs de l’ordre de la Miséricorde Divine. Originaires de Pologne, les trois religieuses ont parcouru l’Europe au service des malades et des plus faibles de nos sociétés avant de se frayer un chemin jusqu’aux portes de Jérusalem.
La congrégation de la Miséricorde Divine, auquel ces sœurs appartiennent, a une longue histoire de service désintéressé et d’engagement envers le prochain. Fondée au XIXe siècle en Pologne par Sainte Faustine Kowalska, cette communauté se voue à la compassion et à l’amour inconditionnel envers tous, surtout les plus petits d’entre nous.
Clara, Dorotha et Malzorgatta portent cet idéal avec leurs services quotidiens tout en illuminant de leur présence bienveillante et chaleureuse chaque coin de l’École.
Cette présence est aussi discrète que vitale. En effet, elles veillent à ce que chacun puisse se concentrer pleinement sur sa mission de recherche et d’étude. Cuisine, lingerie, ornements, … Missions ô combien cruciales pour le bien-être et le bon fonctionnement de la communauté. Elles incarnent la solidarité et la fraternité a l’ÉBAF, offrant leur soutien et leur écoute à tous ceux qui en ont besoin, participant pleinement à la vie commune de prière, d’étude et de prédication.
Alors que, ce dimanche 07 avril, nous célébrons la fête de la Miséricorde Divine, nous rendons hommage à Clara, Dorotha et Malzorgatta, exemples de service et de compassion. Leur présence ici, à Jérusalem, est un témoignage vivant de la portée universelle de la Miséricorde de Dieu, un rappel tangible de la force transformante de l’amour inconditionnel. Nous leur en sommes reconnaissants et les assurons de notre prière.
“L’humanité ne retrouvera pas la paix tant qu’elle ne se tournera pas avec confiance vers la miséricorde” Sainte Faustine Kowalska