“Les relations entre l’Eglise et le judaïsme à partir du Nouveau testament”

En lisant le Nouveau testament, l’Eglise a essayé de définir sa relation avec le judaïsme et de comprendre si l’alliance avec Israël était encore vivante. Une longue tradition de lecture, dite “superssessioniste”, a ainsi voulu montrer que l’Eglise remplaçait Israël et que l’alliance avec le peuple juif avait pris fin dans la mort et la résurrection du Christ: l’accomplissement des promesses signifiait la fin du judaïsme. La Lettre aux Hébreux fut ainsi très souvent utilisée pour justifier cette doctrine de la substitution.

Depuis le Concile Vatican II, l’Eglise, scrutant son mystère, a renouvelé cette lecture de l’Ecriture en redécouvrant, en particulier, dans la Lettre aux Romains de saint Paul la permanence de l’alliance avec Israël.

Cette session d’introduction, grand public, proposera une lecture de l’Ecriture dans la tradition de l’Eglise, une tradition toujours en mouvement, toujours en redéfinition.